Didier
Schein
&
B. Stefan

Février 1996

’année 1996 est une année électorale importante en Roumanie, avec les élections locales au printemps, les présidentielles et les législatives à l’automne. Plutôt que de vous présenter la campagne électorale roumaine avec les forces en présence, nous avons préféré donner la parole à une personnalité du monde politique et intellectuel roumain, M. Liviu Antonesei. Président de la section de Iasi du Parti de l’Alliance Civique (PAC), un parti d’opposition du centre-droit, Liviu Antonesei est également professeur d’université et chercheur en sociologie à Iasi, écrivain, journaliste et rédacteur en chef de la revue culturelle « Timpul ». Suite aux élections locales, lors desquelles le PAC a remporté de grands succès dans la ville et le département de Iasi, Liviu Antonesei est devenu le nouveau Président du Conseil Départemental de Iasi.
Pendant deux numéros de L’Un [EST] L’Autre nous allons faire en sa compagnie un tour d’horizon de la situation en Roumanie depuis 1989. Cette fois-ci, M. Antonesei évoque le passé immédiat et le présent d’un pays en mutation. Dans le numéro suivant, il parlera plutôt des perspectives d’avenir de la Roumanie, mais également de sa place en Europe et de la vie culturelle du pays.

L’Un [EST] L’Autre : Il est très difficile pour un Français de s’imaginer comment est la vie sous un régime dictatorial. Vous avez été un opposant au régime de Ceausescu. Pouvez-vous évoquer votre expérience personnelle durant « les années de la peste »(1) ? Comment avez-vous vécu cette période, dans votre vie quotidienne ?

Liviu Antonesei :
Je me suis réveillé opposant un peu brusquement. Je suis quelqu’un d’un peu non-conformiste ; j’aime la liberté et je n’apprécie pas qu’on me dise ce que je dois faire. Et certainement j’ai commis des actes anti-conformistes, comme dans la revue étudiantine « Opinia Studenteasca » (2) : j’ai écrit des articles dans lesquels je faisais référence à ce qui se passait. Il y avait avant beaucoup de façon d’être subversif, même sous la censure. Par exemple, si j’écrivais un article sur le pluralisme critique en littérature, je m’orientais forcément dans des directions diverses. En fait, il est vrai que je me suis radicalisé le jour où j’ai été réveillé, en 1983, par une perquisition de la Securitate, à mon avis inutilement. J’étais anticonformiste, j’écrivais des articles, de la poésie, des essais, mais je ne faisais rien d’autre : je n’étais pas un opposant direct. J’ai donc été réveillé un jour avec trois officiers de la Securitate à ma porte, à six heures du matin. Ils ont fait une perquisition, pendant six heures, dans un appartement de deux pièces. Il était clair qu’il s’agissait plus d’intimidation de leur part que d’une volonté de trouver là quelque chose de dangereux. Je n’avais rien fait, à part des petits gestes de non-conformisme intellectuel. Et je me suis rendu compte que c’était le régime dans lequel je vivais et qu’il était intolérable. Et peu à peu mes actes d’anti-conformisme ont connu une escalade. J’intervenais dans des revues étudiantines, à « Europa libera »(3), dans diverses directions. Ensuite a commencé ce qui peut être nommée opposition légale. À n’importe quel abus, je faisais un mémoire de protestation. Par exemple, en 1989, un officer de la Securitate est intervenu dans une discussion téléphonique que j’avais avec ma fille, qui avait alors 11 ans : il a employé des mots vraiment odieux ; j’ai commencé à m’énerver et à lui répondre point par point ; il continua à m’injurier, et ma fille écoutait. J’ai alors envoyé, avec accusé de réception, au Commandant de la Securitate, un mémoire dans lequel je dénonçais cet abus, en faisant référence à l’article 33 de la Constitution qui garantissait le respect des correspondances et des conversations téléphoniques. Je les obligeais donc à respecter leur propre loi. Ensuite la situation a commencé a se dégrader de façon accélérée. Les trois dernières années de 87 à 89, ont été les plus dures pour la vie quotidienne, pour l’approvisionnement, le chauffage, l’eau chaude... Le régime devenait vraiment incroyablement absurde. Avaient commencé la systématisation des villages, la démolition de Bucarest. En 1989, Dan Petrescu a commencé à protester directement. En août, on s’est mis à chercher des signatures pour une pétition contre Ceausescu et la direction du parti. D’après la radio ou la télévision, on pouvait penser que le peuple était d’accord, mais on savait bien que c’était faux. Je m’attendais donc à recueillir au moins dix, voire cent signatures. Mais, au bout de quelques jours, il n’y avait toujours que la mienne sur la feuille. Les gens m’avaient trouvé digne, honnête, courageux, mais chacun avait un bon motif pour ne pas signer : ils avaient des enfants, ils avaient mal à l’estomac... ou tout autre argument... Nous avons fait ensuite un appel à « Europa libera » et à « Libération » : nous étions seize. C’était la première fois depuis le cas Goma(4) que nous étions de tout le pays : de Iasi nous étions onze, Doina Cornea était de Cluj, Mariana Marin de Bucarest, Liviu Ioan Stoiciu de Focsani... Et il n’y avait pas que des écrivains, mais aussi un ouvrier, un chanteur de jazz... Ceci s’est passé en octobre, avant le Congrès du Parti Communiste. Nous espérions que des personnalités plus importantes que nous allaient poursuivre cette initiative, mais ça ne s’est pas passé. Ce fut quand même quelque chose d’important parce que, parmi nous, il y avait des personnalités qui s’étaient déjà manifestés publiquement, comme Mircea Dinescu ou Doina Cornea. C’était clair que des gens n’étaient pas d’accord et, dès lors, pouvait se former un mouvement de personnes opposées au régime. Ici se situe la différence entre la Roumanie et les autres pays d’Europe de l’Est : en Roumanie, jusqu’au 22 décembre 89, il n’est apparu aucune organisation d’opposition. La Roumanie était un cas particulier. Même en Bulgarie, des mouvements d’opposition gorbatchiovistes structurés faisaient des meetings. En Roumanie il n’y a eu aucune cristallisation de la contestation. C’est ce qui explique la difficile évolution de l’opposition après l’insurrection de décembre 89.

L&L : Dans votre livre, « Jurnal din anii ciumei(5) », vous décrivez l’atmosphère des dernières années du régime.

L. A. :
Oui, il s’agit en fait d’un journal subjectif, un journal de sociologue. J’y parle très peu de moi-même, mais plutôt de ce qui se passait autour de moi ; j’y notais les évènements qui avaient un sens parce que tout n’avait pas de sens dans un régime aussi absurde. Je me souviens, par exemple, d’une loi de 1986 qui définissait à quel endroit chaque personne devait s’asseoir au parti. Une autre loi interdisait le terme « monsieur » ; on recommandait l’emploi de « camarade » ou de choses du genre « Monsieur le camarade Nicolae Ceausescu », ce qui linguistiquement parlant est une aberration(6).

L&L : On en était arrivé à un État comparable au roman de George Orwell, 1984.

L. A. :
Oui, certainement. On était arrivé au point où le régime n’avait plus de partie pragmatique effective, il avait abandonné tout contact avec la réalité. Par exemple, pour la manifestation du 23 août 1989, à Brasov(7), on s’est aperçu qu’il y avait trois fois plus de portraits de Nicolae Ceausescu que d’Elena. Mais on n’a pas trouvé assez de tableaux d’elle ; on a alors diminué le nombre de tableaux de Nicolae. C’était une folie ! Voilà quelles étaient les préoccupations de ceux qui nous gouvernaient. Beaucoup de choses de ce genre sont dans le « Jurnal ».

L&L : Je crois que votre initiative de publier votre carnet est très importante pour la mémoire, parce que, comme on dit parfois : « Nous pouvons pardonner, mais nous ne pouvons pas oublier »…

L. A. :
Vous avez raison ; ça se dit souvent. Emerson(8) a dit également : « Qui oublie le passé est obligé de le répéter ». Ou notre historien Nicolae Iorga(9) a dit également : « Qui oublie ne mérite pas ». C’est très vrai parce que le risque, six ans après la chute de ce régime, est que nous oublions ce qu’il fut effectivement. On se souvient, par exemple, que les gens étaient relativement égaux, mais pas qu’ils étaient égaux dans la misère ; on se souvient qu’on avait un travail stable, mais pas que le salaire était incroyablement bas. L’homme peut oublier le mal, ça me désole vraiement. La mémoire doit être revitalisée et ce livre est une sorte de vitamine pour la mémoire. D’autre part, je me souviens des slogans des opposants qui organisaient des meetings en 90 et en 91 ; c’était : « Souvenez-vous, c’est encore pire qu’avant ». ou « Souvenez-vous, c’est tout comme avant ». C’est totalement faux. Ce n’est ni pire ni comme avant, c’est tout à fait différent. Bien sûr que pour certains c’est pire parce qu’ils sont chômeurs. Mais ce n’est qu’une partie de la population. Et cela est contrebalancé par le fait qu’on a maintenant la liberté de parler. Avant 1989, si vous m’aviez enregistré comme aujourd’hui et diffusé cette cassette à l’Ouest, j’aurais été arrêté et peut-être tabassé un peu. Les choses évoluent maintenant, lentement, certainement très lentement. Et il est clair que c’est à cause de notre gouvernement qui est composé d’imbéciles. La classe politique au pouvoir est une classe de profiteurs et de corrompus. Mais pourraient-ils se comporter de même si nous étions plus puissants ? Je veux dire les citoyens, pas seulement les partis d’opposition.

L&L : J’ai souvent eu des conversations avec des gens qui me disaient que tout était mieux avant. J’essayais de leur démontrer qu’ils se trompaient, qu’ils oubliaient les choses telles qu’elles étaient. La plupart du temps, ils ne voulaient pas se rendre à l’évidence. Quel est, à votre avis, le comportement qu’il faille adopter face à des personnes qui ont de tels sentiments de nostalgie du passé ?

L. A. :
Je crois que leur parler de théorie ne sert à rien. Expliquez leur ce qu’est la démocratie, ce qu’est la dictature : ce ne sont pas des arguments de poids. Parlez leur plutôt des diffucultés de s’approvisionner avant. Racontez leur qu’il fallait faire la queue toute la nuit pour avoir du lait. Racontez leur les difficultés de trouver de la viande qui était rationnée à un kilo par personne et par mois. On trouve ces produits maintenant sans faire la queue. C’est cher, c’est vrai, mais on les trouve. Et vous pouvez leur expliquer que ça sera peut-être encore mieux, parce qu’existe maintenant l’économie de marché et la concurrence commence, maintenant, dans certains domaines. Par exemple, pour les taxis : la firme Taxicom faisait 800 lei le kilomètre ; est apparue la firme Go qui faisait 600 lei, et Taxicom est resté sans client ; puis une autre firme a fait 450 lei...

L&L : Mais ce sont ici des arguments matériels. Pensez-vous qu’il existe quelques chances de leur faire se souvenir de cette atmosphère de terreur et de mensonge qui régnait alors ?

L. A. :
Certains se sont aperçus de ça quand sont apparus d’autres chaînes de télévision, une alternative à la télévision d’État. Grâce à cela ils ont pu se rendre compte que, pour le même fait, il y avait des façons différentes de présenter les choses. L’influence de la presse est malheureusement moindre. Pour une grande partie du public, les arguments moraux n’ont pas de prise parce que la crise actuelle en Roumanie, avant d’être une crise politique et économique, est une crise morale. Et c’est ce qui est le plus dur à dépasser : il est très facile de changer les lois, les institutions, mais le plus difficile est de changer les mentalités. La forme, c’est-à-dire les institutions, a un rôle de provocation ; elle est obligée de remplir le fond, c’est-à-dire les mentalités. Et c’est malheureusement un processus de longue durée. Au moins les choses se sont faites au niveau institutionnel et législatif. On a le pluralisme, la liberté d’opinion, la liberté de rejoindre un parti politique. Ça, ce sont les formes qui lentement doivent changer le fonds. Et quand on regarde les élections depuis 1990, on voit que les choses évoluent. En 1990, Iliescu a été plébiscité comme président ; en 92, il a gagné au second tour par un score assez restreint ; en 96, il n’est plus sûr du tout de gagner. Il est clair qu’au niveau des mentalités se sont produites certaines mutations. Pendant cinquante ans, il n’y a pas eu en Roumanie ni société civile, ni politique. Car le communisme n’est pas de la politique : c’est de l’administration alliée à une pédagogie répressive. La politique commence quand des hommes de sensibilités et d’opinions différentes se reconnaissent légitimes. Cela n’existe en Roumanie que depuis 89. Les hommes de soixante ans acceptent et s’habituent lentement à la politique et commencent à comprendre que la politique n’existait pas avant, en Roumanie, même si c’était un des mots les plus utilisés. Et, vu sous cet angle, l’évolution ne peut pas être empéchée.

L&L : La Roumanie traverse actuellement une période de crise économique. Quelle est, à votre avis, la responsabilité du gouvernement de Iliescu et de Vacaroiu dans cette crise?

L. A. :
Nos dirigeants actuels sont les seuls coupables de la crise. Ils ont fait des erreurs énormes depuis 89. Premièrement, les privatisations commencées sous les gouvernements Roman et Stolojan(10) ont été bloquées. Il existait dans le gouvernement Roman des cadres légaux pour arriver à une privatisation de masse. Plus d’un an est passé avant qu’apparaisse une nouvelle loi de privatisation : il a fallu un an pour définir comment on allait procéder, et les gens ont fini par se décourager. Au terme légal de dépôt des coupons de privatisations, le 31 décembre 1995, seuls 5 % en avaient été déposés. On a prolongé alors le terme jusqu’au 31 mars : on arrivera à 20 % seulement de dépôts. Les gens n’ont plus confiance en les privatisations. Entretemps, de petites entreprises ont été privatisées, mais c’est très infime. Depuis l’introduction de l’économie de marché, 80 % des grandes entreprises appartiennent à l’État. Et beaucoup ont fermé parce qu’elles ne font pas de profit, tellement elles sont endettées. D’autre part, le capitalisme spontané est découragé. Le système fiscal est énorme : après les taxes et les impositions, les firmes privées ne retirent que 50 % de profit. Elles ne peuvent donc ni investir ni se développer. Les impôts sur les salaires sont énormes : le capitalisme spontané est découragé car l’essentiel du salaire va à la consommation. Le mécanisme économique ne peut pas démarrer. Il ne s’agit pas seulement d’inflation et de chômage, mais de stagflation, c’est-à-dire stagnation économique plus chômage plus inflation. Il n’y a rien de pire pour une économie. Et malheureusement je ne vois aucune solution de la part du gouvernement actuel ou des forces politiques au pouvoir. Ils sont complètement incompétents et n’ont aucune solution de rechange. Par exemple, en ce qui concerne la grande industrie, les seules restructurations qu’ils ont fait sont des restructurations administratives. C’est absurde ! La seule restructuration possible est la privatisation. Bon, ils disent que ça créera des problèmes sociaux. C’est vrai : il y a des branches industrielles qui ont toujours été improductives et qui emploient 80 000 salariés. Mais toutes les impositions sur les firmes privées et sur les salaires servent à les entretenir, à réguler les hémorragies. Mais ces transfusions sont vaines. Les salaires dans l’industrie n’ont augmenté que de 4,50 % depuis 1989. Et on ne produit que pour les stocks : c’est dangereux pour l’économie car disparaissent ainsi inutilement et le capital, et l’énergie, et la matière première. C’est exactement la même conduite qu’à l’époque communiste : produire pour la production, ça n’a pas de sens. Produire pour la vente est la seule conduite sensée. C’est une situation dramatique, à mon avis, et je ne vois aucune solution sans changement de gouvernement.

L&L : N’avez-vous pas la sensation que c’est un gouvernement de malhonnêtes ?

L. A. :
Oui, ils sont tous malhonnêtes ; il est impossible que le Président Iliescu lui-même ne soit pas malhonnête. Il est clair qu’ils ont des intérêts très puissants, qu’il y a des clans politiques et économiques qui ont hérité de certains avantages. Ce sont des anciens responsables du parti communiste, securisti(11) ou activistes qui se sont « mafiatisés » ; ils se sont maintenus, pendant cette période de transition, en faisant passer illégalement certaines valeurs du public au privé. Un exemple célèbre est celui de la privatisation de l’Hôtel Intercotinental de Bucarest dont a bénéficié Paunescu(12), alors que l’offre des Américains était bien meilleure. Le risque de la Roumanie est qu’elle en arrive à une sud-américanisation: un capitalisme oligarchique qui détient l’économie et les rênes politiques. L’économie est en voie de russification, elle subit une très puissante mafiatisation. D’autre part, le chef du SRI(13), Dorel Magureanu, a dit, lors d’une conférence de presse, que le PIB de la Roumanie est produit par l’économie illégale, l’économie noire. Dans le même temps, il a dit qu’il n’existe pas de mafia économique en Roumanie. C’est une imbécilité ! Comment n’existerait-elle pas alors que le PIB est produit illégalement ? L’économie illégale fait de grandes affaires. Il y a eu de gros scandales économiques qui montrent qu’il existe une mafia économique et politique. Des affaires de centaines de millions de dollars. Et le risque me paraît être qu’ils se tirent dessus. Il y a quelques semaines le groupe Paunescu qui possède le journal « Curierul National » et le groupe Voiculescu qui a le journal « National » se sont injuriés l’un l’autre par voie de presse. Ce sont deux groupes mafieux et il n’est pas exclu qu’on entende qu’ils se tirent déjà dessus. Voilà le risque, à mon avis : c’est qu’on arrive à un type d’économie sur le modèle russe actuel, à une mafiatisation de toute les sphères.

M. Liviu ANTONESEI, est professeur d’université
et chercheur en sociologie à Iasi,
Président de la section de Iasi
du Parti de l’Alliance Civique (PAC).

Propos recueillis à Iasi,
le 13 février 1996, par
Didier SCHEIN et Bogdan STEFAN
(traduction : D. Schein)

Suite dans le prochain numéro


Notes :

1.
Allusion au dernier livre de Liviu Antonesei, Journal des années de peste ; Essai de sociologie spontanée, publié en 1994 à Iasi et composé de notes prises par l’auteur entre 1987 et 1989.
2. L’Opinion étudiantine, revue universitaire de Iasi.
3. Radio Free Europe émettait une émission en langue roumaine.
4. Paul Goma (né en 1935), écrivain roumain qui fut, en 1977, le centre d’un mouvement de protestation contre le régime de Ceausescu, avant d’être contraint à s’exiler en France.
5. Journal des années de peste, cf. note 1.
6. en roumain bien sûr.
7. Manifestation organisée par le pouvoir pour la commémoration de la Fête Nationale Roumaine.
8. R.W. Emerson (1803-1882), poète et philosophe américain.
9. Nicolae Iorga (1871-1940), historien et homme politique roumain, Président du Conseil en 1931-1932, assassiné par les milices fascistes des Gardes de Fer.
10. Petre Roman fut premier ministre depuis la Révolution jusqu’en 1991. Teodor Stolojan lui succcéda avant d’être remplacé en 1992 par Nicolae Vacaroiu.
11. Securisti, mot roumain, pluriel de securist : agent de la Securitate.
12. Adrian Paunescu, un des hommes les plus riches de Roumanie, considéré comme un des principaux chefs mafieux.
13. Service Roumain d’Information, service d’État ayant remplacé la Securitate.