![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() ![]() L. Girard, février 2003 En novembre 2002, le Conseil d'État annulait les accords et circulaires prévoyant accueillir au sein de l'Éducation Nationale les écoles associatives Diwan, proposant un enseignement par immersion en breton. ![]() ![]() L. Girard, mai 2000 Depuis quelques années, la Bretagne na cessé de faire parler delle de manière croissante. Cest dans le domaine culturel, particulièrement par la musique, que sest tout dabord manifesté le sentiment identitaire breton au début des années 90 ![]() ![]() Nantes est-elle en Bretagne ? L'interrogation fait sourire le visiteur de passage. Depuis plus de trente ans elle agace les Nantais habitués à cette remise en question permanente. La question, peu sembler empreinte d'un chauvinisme d'un autre âge à l'heure de la construction européenne. Bien au contraire. C'est justement dans ce contexte qu'elle trouve toute sa pertinence. ![]() ![]() Vous trouverez dans cette page quelques exemples de l'utilisation faite du graphisme et d'autres moyens de communication, qui consiste, volontairement ou non, à accréditer l'exclusion de la Loire-Atlantique de la Bretagne par l'imposition d'images emblématiques. ![]() ![]() L. Girard, mai 2000 Le mazout de lErika a depuis longtemps quitté nos écrans. Cependant le traitement de la polution nest pas terminé et de nombreuses questions sont en suspens. ![]() ![]() L. Girard, décembre 1998 ans le cadre des commémorations du IVe centenaire de lÉdit de Nantes, lassociation « Les Anneaux de la Mémoire » présente, jusquau 31 mars 99, une exposition qui élargit le thème de la tolérance religieuse à la coexistence de populations sur un même territoire. ![]() ![]() L. Girard, janvier 1999 La musique celtique est à la mode. La belle affaire. Tous nos hebdomadaires et quotidiens se sont fendus dun article de circonstance, posant leurs regards sur un phénomène qui, disons le, nest nouveau que pour ceux qui nouvrent yeux et oreilles que par intermitence. Parler et sintéresser à la musique celtique est donc à la mode. ![]() ![]() du Vieux-Marché L. Girard, septembre 1998 Un pèlerinage musulman en Bretagne Quoi de plus intrigant quun tel événement, à une époque où le matérialisme et linculture poussent lesprit aux retranchements les plus sectaires ? ![]() ![]() ![]()
|
|||
![]() |
|||
![]() 1. Saint-Nazaire |
|||
![]() |
|||
![]() en construction ![]() ![]() ![]() |
|||
![]() |
|||
![]() En langue bretonne. http://breman.org (mensuel) http://bremaik.free.fr (hebdo sur internet) Deux quotidiens régionaux sont accessibles sur internet. Ouest France http://www.ouest-france.fr/ Le Télégramme de Brest http://www.bretagne-online.com/ Synthèse de l'actualité en breton avec Le Télégramme http://www.bretagne-online.com/ Auxquels il faut ajouter des sites d'informations locales par villes : Ma ville.com (Ouest France) http://www.maville.com/ et les sites du Télégramme : http://www.vivanantes.com/ http://www.vivabrest.com/ http://www.vivarennes.com/ http://www.vivasaintbrieuc.com/ Dans les kiosques : Ar Men Revue de grande qualité rédactionnelle et iconographique. http://www.armen.net/ Le Chasse Marée Actualité maritime, de Bretagne, mais aussi d'ailleurs http://www.chasse-maree.com/ Bretagne Magazine Édité par Milan presse http://www.milanpresse.com/ De nombreuses autres revues sont à découvrir Page de liens de la librairie Ar Bed Keltiek http://web.culture.fr/ ![]() ![]() ![]() |
|||
![]() |
|||
![]()
|
|||
![]() |
|||
![]() en construction ![]() ![]() |
|||
![]() |
|||
![]() La langue bretonne Pourquoi apprendre le breton ? Promotion du breton Histoire du breton Apprendre le breton Les filières scolaires Les filières universitaires Lire en breton Nouvelles en ligne Théâtre Écouter la radio en breton Regarder la télé en breton Revues Dictionnaires en ligne Petit précis de grammaire La langue gallèse Autres langues Le ligérien Info diverses sur la langue bretonne |
|||
La langue bretonne Télécharger ce texte au format pdf) Le breton appartient à la branche celtique des langues indo-européennes, comme le gallois, les gaéliques d'Écosse et d'Irlande, et le gaulois, aujourd'hui disparu. Elle est aujourdhui la seule langue celtique sur le continent. Importé par les migrants de Grande-Bretagne entre les IVe et VIe siècles elles se distingua peu à peu de ses cousines insulaires au contact du gaulois armoricain, du latin et des langues parlées par les envahisseurs germaniques. Le breton fut vite abandonné par l'aristocratie bretonne. Parlé dans presque l'ensemble de la péninsule aux portes de Nantes et de Rennes, il régressa progressivement vers l'Ouest. Sa pratique cessa aussi d'être liée à la géographie pour adopter les frontières sociales, à mesure que la Bretagne voyait s'éloigner les perspectives d'une révolution industrielle réussie. La guerre de 14-18 fut une nouvelle étape dans la déculturation de la péninsule. L'option collaborationniste choisie par quelques érudits discréditera pendant plusieurs années la culture bretonne. Entre les années 45 et 90, la transmission maternelle a pratiquement cessé. Depuis, c'est grâce à l'action militante que la langue survit, car elle n'a aucun statut légal, les institutions accompagnant sa mort lente par quelques minutes hebdomadaire d'antenne, homéopathiques. Bien entendu, redonner vie à une langue qui était reléguée dans une société rurale, voire familiale, lui donner accès à la modernité ; oblige à la moderniser, à passer outre ses dialectes, à la normaliser, à l'unifier, à défaut de rendre aux locuteurs anciens la fierté de le parler. Entre une population vieillissante qui a hérité de cette langue "authentique" et qui a refusé de la transmettre (principalement sous la pression) et une jeunesse qui souhaiterait la voir vivre quitte à lui faire perdre sa diversité, le breton en pleine mutation doit trouver sa voie, entre la mort et la vie. Les langues sont vivantes, elles doivent s'adapter pour vivre, être en mesure de représenter et d'exprimer les nouveautés qui se présentent au sein d'une société. Il doit donc reconquérir une visibilité (panneaux routiers, etc), créer des mots nouveaux pour s'adapter à la modernité, sortir du ghetto social et rural où il était confiné, trouver les moyens de son enseignement et enfin être reconnu par l'État comme patrimoine national, ce qui le garantira de toute dérive sectaire. Il est reproché aux défenseurs de la langue bretonne, par leurs détracteurs, de vouloir créer une langue artificielle "chimique", à grands renfort de néologismes d'origine galloise, irrespectueuse de ses nombreux dialectes. Cette "nov-langue" isolerait les néo-bretonnants urbains des derniers bretonnants ruraux, et ne viserait qu'à nourrir de répugnantes ambitions indépendantistes. Il est vrai qu'il existe un rapport étroit entre la langue et la politique, largement encouragé par le peu d'estime que la France a toujours porté à l'égard de la Bretagne et de sa langue. Les Bretons ne sont pas autant indépendantistes qu'on aime à le faire croire, bien au contraire. Le rapport ambigu entre les érudits et les locuteurs des classes populaires n'est pas non plus propre à la langue bretonne (cf le site poitevin Troospeanet, rubrique "patois ou parlanjhe?") Il convient de rappeler qu'au VIe siècle et encore plus tard, l'intercompréhension était possible entre la péninsule armoricaine et l'ouest de la Grande-Bretagne. Par la suite, la langue a évolué et s'est dialectisée sous la pression du pouvoir clérical et la volonté avouée de l'État français. Les vieux bretonnants ont parfois de la peine à comprendre ce qui est dit par les néo-bretonnants et à la télévision. Cela se comprend par le fait qu'on leur a fait admettre que leur langue n'en était pas une, qu'il existerait autant de langues bretonnes que de locuteurs et qu'il seraient bon qu'ils l'abandonnent. S'il existe des difficultés de compréhension c'est surtout parce que ceux-ci refusent de faire l'effort, la structure de la langue n'est pas à mettre en cause. Comme toute les langues, elle évolue et s'adapte à de nouvelle réalités sociales. Ainsi, un jeune urbain aura toutes les peines à parler des particularités de sa vie en ville ou de sa profession face à un vieux paysan. Cette difficulté sera exactement la même en français. Toute langue qui souhaite cimenter un État ou fédérer une population doit stabiliser son écriture et adopter des formes académiques. C'est le cas du français qui a exclu de son lexique les mots d'origine occitane, renouvelé son vocabulaire grâce à des racines latines et grecques sans aucune assise populaire, et admis un très grand nombre de règles à la logique douteuse. Il y avait là une volonté délibérée de purifier la langue et d'instituer un fossé entre l'aristocratie et le peuple. Cette conception élitiste de la culture est toujours en vigueur en France aujourd'hui. N'oublions pas que le premier dictionnaire français est un dictionnnaire trilingue breton/latin/français, le Catholicon, rédigé par Jehan Lagadec en 1464, imprimé et publié à Tréguier en 1499. http://www.catholicon.net/index.html http://www.bretagne-online.com/ ![]() ![]() Pourquoi apprendre le breton ? Une langue qui a inspiré un univers musical et littéraire aussi riche que varié ne mérite pas de mourir, comme aucune langue au monde, du reste. Préserver le patrimoine linguistique est au même titre que la préservation de la diversité biologique un devoir à l'égard des générations à venir. Les langues sont autant de façons de percevoir le monde, de le représenter. Aucune, bien entendu, n'est parfaite. Mais c'est leur complémentarité (le multilinguisme) qui nous préserve de la sclérose intellectuelle. La langue bretonne possède certaines subtilités syntaxiques originales qui méritent le détour et raviront votre curiosité. Nous pouvons citer les mutations (modification de la lettre initiale d'un mot en fonction du mot qui le précède http://www.breizh.net/galleg/mutations.asp) et la grande diversité de formes du verbe être, qui décrivent un rapport particulier aux autres et à l'environnement. Apprendre le breton est aussi une manière subtile de découvrir la Bretagne, voire de s'y intégrer, mais surtout de découvrir une réalité culturelle et sociale qui n'a pas grand chose à voir avec les blêmes emblèmes kitchs de la Bretagne "authentique" et touristique. Ayant été interdit, largement dénigré et méprisé, le breton est peu parlé en public. Il vous arrivera certainement quelques déconvenues, laissant à votre interlocuteur l'impression d'entrer chez lui sans y être invité. On vous reprochera sans doute de mal le parler. Mais ne désespérez pas. Peut-être ferez-vous partie de ceux qui rendront à quelque vieux bretonnant le goût de pratiquer sa langue et en partager les subtilités et la finesse. Participer à la survie de la langue bretonne, ou de toute autre langue minorisée, c'est participer à une uvre aussi importante que Farenheit 451. ![]() ![]() Promotion du breton Ofis ar brezhoneg LOffice de la Langue Bretonne a pour objectif la définition et la mise en uvre des actions à entreprendre pour la promotion et le développement de la langue bretonne dans tous les domaines de la vie sociale et publique. Fondé en mai 1999 à linitiative de la Région Bretagne, avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, lOffice de la Langue Bretonne travaille pour les principales collectivités territoriales de Bretagne (départements, villes). Il a pour mission de répondre aux besoins des collectivités, administrations, entreprises, associations et particuliers qui utilisent ou souhaitent utiliser la langue bretonne, quelles que soient leurs activités. http://www.ofis-bzh.org/pages/fr/intfr.htm Rapport de l'Office sur l'état de la langue bretonne : http://www.ofis-bzh.org/pages/fr/obsfr.htm Histoire du breton Kervarker http://www.kervarker.org/fr/history_01_toc.html Gwalarn http://www.gwalarn.org/brezhoneg/index.html Parlons du breton, exposition conçue par l'association Buhez (un catalogue a été édité) Site de Fañch Broudic L'aménagement linguistique en France, situation géo-démolinguistique, politiques linguistiques. Université de Laval, Québec http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/france.htm Déclarations d'amour... http://www.mondeberbere.com/societe/ilsontditfrance.htm (Extrait du site : http://www.mondeberbere.com/) Biblio : histoire de la langue bretonne H. Abalain, Universels Gisserot ![]() ![]() Les leçons de breton de Martial Ménard Cours en ligne avec Kervarker http://www.kervarker.org/ Télécharger l'annuaire des cours de breton pour adultes De nombreux cours du soir et stages sont proposés tout au long de l'année. http://www.gwalarn.org/bbb/roudour.html http://perso.wanadoo.fr/skol.an.emsav/ http://www.gwalarn.org/bbb/lbpratiq.html http://www.gwalarn.org/deskin/index.html Le Daoulamm (début juillet) http://www.bzh.com/identite-bretonne/langue/fr-cours.html Cours par correspondance http://www.bzh5.com/kev/skolober/ Méthodes : http://www.arbedkeltiek.com/galleg/livres/apprendre_breton.htm http://perso.wanadoo.fr/skol.an.emsav/ Liste sur le site de lUniversité de Paris X Liste du ministère de la culture Les filières scolaires Diwan (réseau laïque associatif d'enseignement par immersion jusqu'au lycée) http://www.diwanbreizh.org/ Dihun (enseignement catholique bilingue) http://www.dihun.com/ Div yezh (classes bilingues publiques) http://www.bretagnenet.com/div_yezh/ ![]() ![]() Rennes 2, département de breton et celtique http://www.uhb.fr/enseignement2/index.htm Université de Brest http://www.univ-brest.fr/indexjavascript.html UFR de Langues, Nantes http://www.univ-nantes.fr/ Académie de Rennes http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/breton/ Lire en breton De nombreuses maisons d'édition éditent en breton des ouvrages correspondant à tous les niveaux de langue (romans, poésies, nouvelles, livres pour enfants, bédés) et disponibles par correspondance ou en librairie. Il existe aussi depuis peu des livres de nouvelles bilingues. Librairie Ar bed keltiek Synthèse de l'actualité en breton avec Le Télégramme http://www.bretagne-online.com/ Un site consacré à la poétesse Anjela Duval http://www.breizh.net/anjela/ Nouvelles en ligne Kervarker http://www.kervarker.org/fr/short_stories_01_toc.html Théâtre Plusieurs troupes de théâtre tournent en Bretagne. Ar Vro Bagan, dirigée par Goulc'han Kervella, installée à Plouguerneau édite aussi les pièces de P.-J. Helias : http://perso.wanadoo.fr/avb1/ Une page sur le théâtre breton : http://www.bretagnenet.com/strobinet/theatre/tpb.htm ![]() ![]() Radio Kerne à Ploneis (29), Arvorig FM à Comana (29), Alternantes à Nantes (44), Radio Kreizh Breizh à St-Nicodème (22), Radio Bro Gwened à Pontivy (56), Bleu Breizh Izel et Armorig hag all emichañs. Il est possible d'avoir accès sur internet à plusieurs radios, mais aussi à leurs programmes enregistrés. En FM, ces radios proposent par ailleurs une programmation de musiques du monde (Afrique, Europe de lEst, Maghreb...) de très bonne qualité. http://www.antourtan.org/radio_fr.html Sur Alternantes : http://www.naonet.fr/guest/alternantes/accueil.htm Brian Brialy's Boudoir Lundi : 21h10 - 22h30 La musique commentée... en breton !!! Trouz Ar Vugale Mardi :10h00 -10h15 Les petits bretons de l'école Diwan des Marsauderies. Regarder la télé en breton Les émissions en breton sont rares. France 3 en diffuse sur la bretagne occidentale, et sur une partie du reste de la péninsule. Il est cependant possible de se fournir en cassettes auprès de différents éditeurs ou associations, ainsi que dans les médiatèques. Étant donné les partenaires financiers douteux que s'est trouvé TV Breizh (Berlusconi, etc) nous vous laissons juges et regrettons les carences du service public. Dizolo, centre pédagogique multimédia à Rennes : http://dizolo.free.fr/divyezh/divyezh.htm Revues Al Liamm http://www.alliamm.com/ Bremañ http://breman.org/ Page de liens de la librairie Ar Bed Keltiek ![]() ![]() http://www.francenet.fr/~perrot/breizh/dicofr.html Un herbier en breton : http://mcmenetrier.free.fr/ Petit précis de grammaire http://www.kervarker.org/fr/grammar_01_kemmadur.html La langue gallèse Avec le breton et le français, le gallo est la troisième langue parlée traditionnellement en Bretagne. Elle fait partie du groupe des langues d'oïl et compte quelques dizaines de milliers de locuteurs dans la partie orientale de la Bretagne. La situation du Gallo : http://www.uhb.fr/alc/erellif/credilif/Textes/gallo.html Description du gallo : http://www.maezoe.com/francais.htm Maézoe, institut d'études britto-romanes : http://www.maezoe.com/ Autres langues Grâce à l'immigration, ce sont des dizaines de langues qui sont parlées dans les agglomérations françaises. La Bretagne n'y échappe pas et accueille elle aussi de nombreux citoyens venus d'ailleurs. L'association Nantes est une fête organise tous les ans un marché des langues (comme à Toulouse), occasions pour les étrangers de partager leurs cultures. http://www.place-publique.fr/mag/mag15/zoom3.php3 Le ligérien ou "paysdeloirien" Le ligérien n'est pas à proprement parler une langue, ni même un dialecte. Il s'agirait d'avantage d'un jargon dont l'élaboration, récente, remonte à la création de la région Pays-de-la-Loire. Il est principalement utilisé dans la presse locale, les entreprises, les administrations, les organisations touristiques et les établissement scolaires. D'un point de vue purement linguistique, rien ne le différencie vraiment de la langue française, sinon sa pauvreté lexicale. Sa raison d'être est de démarquer l'expression populaire du Pays Nantais de celles du reste de la Bretagne afin d'accréditer l'existence légitime de la Région Pays de la Loire. C'est principalement dans le domaine de la toponymie que se remarque ce particularisme. "Montoir-de-Bretagne" devient "Montoir", le "Château des Ducs de Bretagne" devient "le Château de Nantes", "Cité des Ducs de Bretagne" devient "Capitale des Pays-de-la-Loire", "Bretagne" devient "Ouest", etc. Infos diverses sur la langue bretonne Brezhoneg Info http://www.brezhoneg.info/ ![]() ![]() ![]() |
|||
![]() ![]() ![]() |
|||
|
![]() |